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fn Cette violence n'est pas la notre
José Risticoni réagit aux propos de Manuel Valls - 13/5/2013 (Communiqué envoyé à Corse-Matin et jamais publié)


Une fois de plus, un ministre en exercice a stigmatisé la population insulaire en affirmant péremptoirement que la violence faisait partie de la culture corse.
S'il s'agit de la violence utilisée pour défendre sa famille, son pays ou sa propre vie, il a tout à fait raison. Les corses, comme tous ceux qui, depuis toujours, n'ont pu compter que sur eux-mêmes, savent se défendre quand cela est nécessaire, comme lors des antiques invasions barbaresques ou quand ils se sont libérés en 1943.
Mais le surcroît de violence que nous connaissons aujourd'hui n'a rien à voir avec notre culture. Ce sont des corses qui tombent sous les balles d'individus venus manifestement de l'extérieur. Ce sont des entreprises corses qui sont rackettées par des mafieux internationaux. Ce sont des familles corses qui sont cambriolées par des éléments allogènes. Ce sont des enfants corses qui se suicident en consommant de la drogue venue de l'étranger.
Cette violence n'est pas la nôtre. Elle est voulue ou, tout au moins encouragée, par les politiques irresponsables des gouvernements successifs, qu'ils soient de gauche ou prétendus de droite, qui ont ouvert nos frontières à tous les trafics, réduit nos effectifs policiers, libéré les malfrats ou traumatisé nos jeunes en détruisant les structures familiales et scolaires.
Cette violence, elle diminuera le jour où nos élus voudront vraiment se préoccuper de la sécurité des citoyens, et non perdre leur temps sur des sujets « sociétaux » sans intérêt.
Elle diminuera le jour où nos frontières seront mieux surveillées, le jour où notre police et notre justice seront mieux dotées et respectées, le jour où nos enfants cesseront d'être élevés sans aucun repère. Elle diminuera le jour où un gouvernement inefficace sera remplacé par des hommes et des femmes ayant la volonté de privilégier l'intérêt du peuple plutôt que des idéologies sectaires et dépassées.

José Risticoni, secrétaire exécutif du FN-Fiammacorsa de Corse du Sud